DES VISIONS INNOVANTES
DU MOBILIER DURABLE

collaborer ensemble SUR DES PROJETS RESPONSABLES

Maximum
Fondée en 2015 à Ivry-sur-Seine, Maximum est une manufacture pionnière dans l’upcycling industriel. Elle transforme les rebuts industriels tels que chutes de production, excédents ou pièces déclassées en mobilier design et durable.
Chaque pièce est produite en série dans leur atelier français, alliant savoir-faire artisanal et efficacité industrielle, et reflète leur capacité à valoriser des déchets variés en objets fonctionnels et esthétiques.
DIZY Design
Créée en 2017 à Roubaix, Dizy est une entreprise engagée dans l’éco-conception et l’upcycling. Elle propose du mobilier conçu à partir de matériaux récupérés ou de meubles en fin de vie, pour offrir une seconde utilisation aux objets et réduire l’empreinte carbone.
Dizy a pour ambition de proposer des solutions durables, esthétiques et fonctionnelles, tout en favorisant l’anti-obsolescence programmée.


Des partenaires qui partagent nos valeurs
Chez FOR ME LAB, nous privilégions les collaborations avec des partenaires qui partagent notre vision d’un aménagement responsable et créatif. Travailler avec des entreprises comme Maximum et Dizy nous permet de proposer à nos clients des solutions innovantes qui allient design, fonctionnalité et durabilité.
Ces collaborations enrichissent nos projets et renforcent notre démarche : intégrer du mobilier upcyclé, valoriser des matériaux existants et concevoir des espaces à la fois esthétiques et respectueux de l’environnement.
Nous avons notamment collaboré avec Maximum sur nos projets d'aménagement des bureaux du groupe SSM à Paris et à Lyon, pour lesquels nous avons intégré des tables Clavex réalisées à partir d'échafaudages ainsi que des assises Gravêne en déchets plastiques recyclés. Des créations uniques et originales qui faisaient écho aux valeurs et aux engagements RSE des équipes d'SSM et qui ont permis d'engager leurs collaborateurs avec des espaces beaux et durables qui ont du sens.


Pour mieux comprendre les enjeux de la création de mobilier à partir de déchets industriels, nous avons échangé avec Alban Tamalet, responsable développement chez Maximum. Dans cette interview, il partage la démarche de Maximum, les coulisses de fabrication et les contraintes rencontrées au quotidien.

UN PIONNIER DU DESIGN CIRCULAIRE
Quelles ont été les principales motivations qui ont guidé votre démarche dans l’utilisation de déchets pour créer du mobilier ?
La démarche de Maximum est née en 2015, à une époque où travailler uniquement à partir de déchets n’était pas encore courant. Les fondateurs ont commencé en utilisant les poubelles de l’école pour expérimenter. Ils ont rapidement compris qu’un déchet industriel, parce qu’il est produit en série, pouvait devenir une véritable matière première : constante, disponible et exploitable à grande échelle.


En France, on parle de centaines de tonnes de déchets générés chaque jour. L’idée était donc de valoriser ces ressources déjà existantes, plutôt que d’extraire de nouvelles matières.
Au-delà de l’aspect écologique, il y avait aussi une logique de design : un tube d’acier, par exemple, résulte déjà d’un savoir-faire industriel. Pourquoi le réduire à un lingot, alors qu’il peut être réutilisé directement sous sa forme initiale ? Notre approche s’inspire finalement du fonctionnement d’un écosystème naturel, où rien ne se perd : ce qui est déchet pour une industrie peut devenir ressource pour une autre.
L'idée était de valoriser des ressources déjà existantes plutôt que d'extraire de nouvelles matières.”
Quelles sont les contraintes que vous rencontrez en utilisant des déchets de récupération, et comment les intégrez-vous dans le design de vos produits ?
La première contrainte tient à l’approvisionnement. Même si nous travaillons surtout avec des déchets industriels, donc standardisés et réguliers nous restons dépendants des chaînes de production. Si une usine arrête ou modifie sa fabrication, notre matière première disparaît. C’est à la fois une limite et une force, car cela nous pousse à rester agiles et à explorer de nouvelles ressources.
Une autre contrainte est la sélection des matières. Dans le BTP par exemple, nous récupérons des portes, mais seules certaines peuvent être transformées en mobilier. Cela demande un tri rigoureux et une bonne connaissance des matériaux.


Enfin, cette dépendance aux contraintes de la matière influence directement notre manière de concevoir : chez Maximum, le design ne part jamais d’une feuille blanche. Chaque produit est pensé à partir des caractéristiques du déchet : sa forme, sa quantité, sa disponibilité. Cela nous permet de créer des objets qui respectent au maximum la matière existante, avec des processus simples et reproductibles à grande échelle.
En travaillant en partenariat avec les industries, nous anticipons désormais mieux ces contraintes. L’objectif est de sécuriser l’approvisionnement pour garantir la production de nos pièces, tout en restant fidèles à notre philosophie : transformer les déchets en ressources de demain.




DÉFIS RENCONTRÉS ET PROJETS CONCRETS
Quels sont les principaux défis liés à l’utilisation de matériaux recyclés dans le processus de fabrication de vos produits ?
L’objectif est de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire pour créer de la masse d’impact. C’est un objectif passionnant où beaucoup de choses restent à inventer et transformer. L’enjeu principal se situe au niveau de la matière première qui par définition a donc eu une première vie. Nous distinguons le "mobilier upcyclé", pour lequel l’enjeu premier est l’accès, la qualification et l’homogénéité du gisement.
L’impact écologique est souvent plus bénéfique pour le mobilier recyclé mais la complexité plus grande au niveau supply et transformation. Au niveau du mobilier upcyclé, l’enjeu dépend du matériau recyclé. Les process évoluent rapidement mais l’enjeu principal reste selon nous le prix pour permettre de démocratiser l’usage de ces nouveaux matériaux.


Pourriez-vous nous parler d'un projet où vous avez intégré du mobilier composé de matériaux recyclés ? Quelles ont été les étapes clés de ce projet ?
Nous utilisons des matériaux upcyclés ou recyclés dans une très grande majorité de nos projets car cela fait partie de la raison d’être de DIZY : créer une offre de mobilier s’appuyant sur l’économie circulaire, le design et l’écosystème local pour décarboner les aménagements d’espaces.
Un exemple intéressant a été l’aménagement d’une partie du siège de la MAAF à Niort. Dans le cadre du réaménagement de leurs locaux, ils ont fait appel à DIZY pour imaginer la façon de réduire leur empreinte carbone en se servant du mobilier existant pour créer le nouveau mobilier dans le respect de la charte graphique & fonctionnelle COVEA !
310 postes de travail ont ainsi été créés à partir de leur ancien mobilier : bureaux, benchs, séparateurs acoustiques... 439 casiers avec serrures à code ont également été créés à partir des anciens caissons de bureaux de la MAAF. Cette opération a ainsi permis d’économiser 9T de CO2 vs un produit médian équivalent, de créer 160h d’emplois en insertion, de planter 136 arbres (via des projets de reforestation) et le tout 100% fabriqué en France !

L'impact écologique est souvent plus bénéfique pour le mobilier recyclé mais la complexité plus grande au niveau supply et transformation.”


Ces rencontres avec Maximum et Dizy illustrent parfaitement l’esprit qui anime FOR ME LAB : repenser l’aménagement des espaces professionnels en conciliant design, fonctionnalité et responsabilité environnementale. Travailler avec des partenaires qui partagent nos valeurs nous permet d’intégrer des solutions circulaires et durables dans chacun de nos projets, pour créer des espaces esthétiques, innovants et respectueux de la planète.
Si vous avez un projet et souhaitez explorer des solutions d’aménagement responsables et créatives, n’hésitez pas à nous contacter!